Après la découverte de la bombe dans l’usine à gaz du Hamma à Alger en 1956 du traître du parti communiste Fernand Iveton provoque la panique dans Alger.

 

Fernand Iveton, enfant du Clos-Salembier (Alger) ou il a grandi, mais en réalité il est né au quartier de la marine pas loin de Bab el oued le samedi 12 juin 1926, quartier ou il a vécu avec ses parents jusqu'à l’Age de cinq ans.


Fernand Iveton doit son nom, orthographié par erreur « Yveton », par l'administration française.

Ce patronyme avait été inventé pour son père, Pascal, recueilli par l’Assistance publique d'Alger et qui, militant communiste et syndicaliste employé à Gaz d'Algérie, fut révoqué par le régime de Vichy.
Sa mère, Incarnación Gregori, était née en Espagne.

Ami depuis l'enfance de son voisin du Clos-Salembier, le traître l'aspirant Maillot;

En juin 1955, il devient membre des Combattants de la libération, l'organisation militaire du Parti communiste algérien (PCA) interdit, aux côtés notamment d'Abdelkader Guerroudj et de son épouse Jaqueline Guerroudj, de Georges Acampora, Yahia Briki, Mohamed Hachelaf et Félix Colozzi.


À la suite de l'accord FLN-PCA du dimanche 1er juillet 1956, il intègre le Front de libération nationale (FLN) avec un certain nombre de ses camarades communistes.


Il se propose, en octobre 1956, pour réaliser un attentat à la bombe à l’usine à gaz du Hamma où il travaille.


La prise de contact à lieu avec la militante Jacqueline Guerroudj, épouse d'Abdelkader Guerroudj, qui est désignée par le FLN pour lui remettre deux bombes fabriquées par Abderrahmane Taleb, mais Iveton ne peut en transporter qu'une seule et lui laisse l'autre.


Le mercredi 14 novembre 1956 à 14 h, il dépose la bombe dans un placard d'un local désaffecté de l'usine l’objectif est un sabotage et la destruction de l’usine et du quartier d’ouvriers qui l’entoure.


Il a demandé que la bombe soit réglée pour exploser après le départ des ouvriers, en fonction de quoi un premier réglage a été prévu pour 18 h 30. Iveton a jugé que la marge est insuffisante, au cas où des ouvriers s’attarderaient pour des raisons imprévisibles, et il a demandé que la bombe soit réglée pour exploser à 19 h 30.


Iveton est repéré par un contremaître de l'usine gaz du Hamma dans le quartier ouvrier du Ruisseau, Oriol, qui se méfie de lui et l'a vu entrer dans le local avec son sac de plage et en ressortir les mains vides.

Oriol prévient son chef, Carrio, et ils pénètrent tous les deux dans le local désaffecté où ils entendent le bruit de la minuterie de la bombe.


Iveton est arrêté à 16 h 20 le mercredi 14 novembre 1956 la bombe est désamorcée par les militaires.


Les policiers ayant trouvé sur lui un papier (écrit par Abderrahmane Taleb le concepteur des bombes des fellaghas du FLN) donnant des indications sur l'heure d'explosion des deux bombes


Les policiers et l’armée veulent lui faire avouer de toute urgence les noms de ses complices,  afin de retrouver la deuxième bombe qui dans la nature.

Après cela « J'ai décidé de donner les noms de mes complices du Parti communiste car j'ai reçu des informations  pendant mon interrogatoire me faisant comprendre que ma famille risquait des représailles »


En application des pouvoirs spéciaux demandés par le président du Conseil, le socialiste Guy Mollet, et votés par l'Assemblée nationale en mars 1956, les autorités décident après de nombreuses tergiversations de lancer un appel à Radio Algérie après la reprise des émissions en fin d’après-midi après interruption technique de la mi-journée, pour un confinement de la population au domicile.

 

 


Un message d’avertissement délicat pour éviter un affolement encore plus grand provoqué par les attentats des terroristes du FLN et leurs complices du Parti Communiste depuis des mois avec de nombreuses victimes des assassins du FLN et du parti communiste.

 

N'en pouvant plus, Iveton donne les noms de deux autres membres de son groupe, qui, informés de son arrestation, ont en principe eu le temps de prendre la fuite.

 

 

 

 

Jacqueline Guerroudj est arrêtée le vendredi 4 janvier 1957.
Elle tente en vain, par ses déclarations à la police, de sauver Iveton.
Le pourvoi d'Iveton devant le tribunal de cassation militaire est rejeté le lundi 3 décembre 1956.

N'ayant pas tué, Iveton croit à sa grâce plaidée par l'avocat communiste Joë Nordmann qui s'est joint aux avocats commis d'office, Albert Smadja et Charles Laînné.
Mais son recours est refusé le dimanche 10 février 1957 par le président de la République, René Coty, avec l’accord du garde des Sceaux de l’époque, François Mitterrand et du président du Conseil, Guy Mollet.
Il est guillotiné le lundi 11 février 1957, avant de mourir le traître Fernand Iveton déclara : « La vie d’un homme, la mienne, compte peu.
Ce qui compte, c’est l’Algérie, son avenir. Et l’Algérie sera libre demain.